• Les forces syriennes se sont retirées de certaines zones du quartier rebelle de Salaheddine, dans le sud d’Alep, après de durs affrontements avec les insurgés, ont déclaré des sources rebelles ce mercredi. « Une guerre de rue s’est installée, ils (les rebelles) ont infligé de lourdes pertes aux forces de Bachar Al-Assad qui se sont retirées à présent. Salaheddine est sous le contrôle de l’Armée syrienne libre », a déclaré à Reuters Omar, un activiste rebelle présent dans cette partie d’Alep. D’autres rebelles ont confirmé cette version, qui apparaît en contradiction avec celle livrée par la télévision d’Etat syrienne. Cette dernière avait auparavant annoncé que les forces gouvernementales avaient pris le contrôle du quartier, tuant la plupart des rebelles présents sur place et qu’elle était entrée dans d’autres secteurs de la ville lors d’une nouvelle offensive. (Reuters).


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  • Parmis la propagande qui circule en ce moment sur l'actualité syrienne, on y entend souvent que le pays est au bord d'une «guerre ethnique». Ce terme suggère que la Syrie est confrontée à une possible guerre intestine culturelle, mais il y'a plusieurs points à démystifier. Premièrement, la Syrie est un pays où les différentes communautés vivant ensemble vivent en harmonie depuis des décennis. Parmis tout les pays du moyen-orient, la Syrie est le pays le plus stable en ce qui concerne la stabilité inter-culturelle. Deuxièmement, la Syrie n'est pas un pays multiethnique, mais bien multi-confessionel, deux termes à voir complètement différement.

     

    Premièrement, il est vrai que la Syrie est un pays mult-confessionel. Parmis la grande Syrie, on y dénombre les alaouites, les druzes, kurdes, sunnites, chiites, chrétiens et bien d'autres(lien ). La Syrie est donc un pays mult-confessionel. Cependant, lorsque nous regardons la grande histoire de ce pays, il n'y'a jamais eu de grande confrontation confessionel. Les seuls combats de l'histoire moderne qui peuvent s'apparenter à des combats dit«ethnique» sont des soulèvements d'une partie du peuple contre la classe dirigeante alaouite qui gouverne. Cependant, il faut faire attention pour ne pas assimiler «soulèvement du peuple contre le pouvoir» avec «guerre intestine».

     

    Deuxième point à démystifier, la Syrie est-elle un pays multi-ethnique ou multi-confessionel ?

     

    En partant de la différence entre «ethnie» et confession», la Syrie n'est pas un pays mult-ethnique(voire définition dans les lien ci-bas). Les deux seuls ethnies de la Syrie sont les chrétients et les musulmans. Les alaouites, druzes, sunnites, etc., ne sont pas des ethnies différentes, mais des confessions de l'Islam. Idem pour les confessions au sein des chrétiens(protestant, catholique, etc). Parmis la Grande propagande qui circule sur la Syrie, certains voit ce conflit comme une guerre multi-ethnique, mais comme je viens de le démontrer, la Syrie n'est pas multi-ethnique, mais bien multi-confessionel. 

     

    ethnie: (lien )

    confession:(lien )

     

    Voici une vidéo analytique de l'importance du rôle des confessions syriennes dans la crise(vidéo provenant de syrianfact):

     

     

     


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  • Des membres des Gardiens de la révolution et de militaires "à la retraite" font partie des "pèlerins" iraniens enlevés samedi par les rebelles syriens, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, cité aujourd'hui par l'agence Isna. "Un certain nombre de ces personnes (enlevées, ndlr) sont des retraités des Gardiens de la révolution et de l'armée mais aussi d'autres administrations", a déclaré M. Salehi.


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    Le président Bachar el-Assad pourrait être tenté de créer une enclave enSyrie pour les membres de la communauté alaouite dans le cadre d'un "plan B" s'il ne parvient pas à contrôler la totalité de la Syrie, estime le roi Abdallah de Jordanie.


    Un tel scénario aurait pour conséquence une instabilité durable dans la région, juge le souverain dans un entretien accordé à la chaîne américaine CBS. "J'ai le sentiment que s'il ne peut pas diriger une grande Syrie, son plan B pourrait être de créer une enclave alaouite", estime Abdallah dont les propos ont été publiés sur le site de la chaîne. 

    "Je pense que pour nous cela serait le pire des scénarios parce que cela signifierait la partition d'une grande Syrie et que tout le monde tenterait alors de revendiquer des territoires", poursuit-il. "Si la Syrie explose de l'intérieur, cela créera des problèmes qu'il faudra plusieurs décennies à surmonter", ajoute-t-il.

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    Les efforts déployés par la France à l'ONU suscitent un certain scepticisme.

    «Il n'est pas nécessaire de réussir pour entreprendre.» Jamais avare de bons mots, le représentant français à l'ONU, Gérard Araud, a bien résumé, en citant Guillaume d'Orange, la façon dont la France envisage l'impasse diplomatique du Conseil de sécurité sur le dossier syrien. Le blocage russo-chinois empêche toute avancée politique. La militarisation du conflit déplace le débat hors des Nations unies. Il n'en est que plus important, vu de Paris, de tout tenter pour ne pas laisser la situation échapper complément au Conseil.

    La France, qui préside cet organe depuis le début du mois, prépare donc une réunion des ministres des Affaires étrangères, le 30 août à New York, sur la situation humanitaire de plus en plus précaire. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ou l'un de ses adjoints, présentera un bilan sur le sujet. Quelque trois millions de personnes reçoivent actuellement sur place l'aide du Croissant-Rouge syrien, qui est dépassé par la situation. Les agences onusiennes et les ONG ne sont pas autorisées à intervenir sur place.

    Au Conseil, le calcul de la France est simple: si l'on s'en tient à de l'aide humanitaire, il n'y a pas de raison de ne pas aboutir à un consensus. En outre, il devient urgent de casser la dynamique négative qui prévaut entre les pays occidentaux et le duo Russie-Chine en réengageant le dialogue. Les diplomates de plusieurs pays occidentaux ont abordé ensemble, ce lundi à New York, la possibilité de faire adopter une résolution sous chapitre VI, sans menace d'usage de la force, qui rappellerait la nécessité de venir en aide aux populations civiles. Mais Gérard Araud n'a lui-même pas caché son pessimisme, le 2 août, en prédisant «des objections» de la Russie. «La volonté de la Russie à chaque fois est de diluer la question pour détourner l'attention de la crise syrienne», avait-il dit. Le diplomate, pourtant habitué aux joutes verbales avec son homologue russe, Vitaly Tchourkine, ne veut pas d'une nouvelle bataille.

    Un certain scepticisme domine aussi chez les autres diplomates occidentaux du Conseil. «Nous soutenons l'initiative de la France, mais nous hésitons à envoyer notre ministre si c'est pour que ça finisse en affrontement à l'ONU avec la Russie. De l'autre côté, nous ne voulons pas d'un texte au rabais qui déçoive le peuple syrien», souligne l'un d'entre eux. Interrogé sur l'impact à attendre de la réunion voulue par la France, un autre diplomate est plus direct: «Aucun, il n'y en aura sûrement aucun.» Les États-Unis ont pratiquement fait un trait sur le Conseil de sécurité. Personne n'ignore que, depuis le précédent libyen, Russes et Chinois soupçonnent les Occidentaux de vouloir les manipuler. «Ils craignent qu'une résolution dite “humanitaire” ne soit une excuse des Occidentaux pour affaiblir Assad et légitimer une intervention militaire future, souligne Richard Gowan, expert au Center for International Coopération. La pilule de l'intervention “humanitaire” en Libye n'est toujours pas passée.»

    Préparer la transition

    En attendant, les deux camps se préparent à des négociations difficiles sur la mission onusienne en Syrie (Misnus), dont le mandat expire le 19 août. La plupart des membres du Conseil estiment que ce corps, réduit à 150 observateurs coincés dans leur chambre d'hôtel au cœur d'un environnement de plus en plus dangereux, n'a plus de raison d'être. La Russie veut au contraire qu'elle soit maintenue, voire renforcée avec beaucoup plus d'hommes sur le terrain, car elle apporte, selon elle, un regard «objectif» sur le conflit.

    Pour couper court à un éventuel projet russe en ce sens, les Occidentaux, qui soupçonnent Moscou de chercher à faire gagner du temps à Bachar el-Assad, appuient la volonté du secrétaire général de maintenir une présence exclusivement politique sur le terrain pour préparer la transition. La tâche doit incomber au remplaçant de Kofi Annan, qui pourrait être nommé dès la semaine prochaine. Kofi Annan, lui, ne devrait finalement pas envoyer de représentant à la réunion sur le conflit syrien qui aura lieu demain en Iran.


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